Découvrez comment cet ingrédient de cuisine ordinaire peut devenir votre allié insoupçonné pour chauffer votre maison sans dépenser un sou !

Et si l’on vous disait qu’un ingrédient de votre cuisine pouvait vous protéger du froid cet hiver ? Du sel comme chauffage, voici le thème de notre actualité chauffage du jour !

Du sel pour se chauffer ?

 Vous ne rêvez pas ! Un chercheur néerlandais vient de faire une découverte surprenante concernant l’utilisation d’un ingrédient de cuisine commun pour chauffer sa maison en hiver. Cette technologie novatrice repose sur l’idée de stocker la chaleur estivale pour un usage ultérieur, présentant ainsi une alternative intéressante aux méthodes traditionnelles de chauffage domestique. Le chercheur en question, Lian Blijlevens de l’Université Radboud, a ainsi exploré la possibilité d’utiliser des “batteries de sel” pour ce stockage de chaleur.

En réalité, cette approche repose sur l’utilisation spécifique du chlorure de strontium, un composant présent dans certains dentifrices, plutôt que le sel de table conventionnel. Le principe consiste à extraire l’eau des cristaux de sel en les chauffant, puis à libérer la chaleur stockée en ajoutant de la vapeur d’eau. Cette méthode est considérée comme extrêmement économe en énergie.

Les limites du chauffage au sel

Toutefois, soulignons que l’application pratique de cette technologie nécessiterait une quantité significative de chlorure de strontium, environ 10 m3, ce qui équivaudrait à la taille d’une pièce moyenne ou de deux à trois armoires ! Malgré ce défi de stockage, le chercheur néerlandais est optimiste quant à la possibilité d’éliminer la nécessité de gaz naturel en faveur de l’utilisation de la chaleur stockée en été pour le chauffage hivernal, ce qui pourrait donc résoudre un problème majeure de nos sociétés contemporaines, à savoir le réchauffement climatique.

Néanmoins, il faut forcément soulever des défis potentiels liés à l’utilisation généralisée des batteries de sel. La recherche se concentre sur l’identification des sels les plus adaptés en termes de disponibilité, de sécurité et de compacité, c’est pourquoi le chlorure de strontium a été privilégié pour ses propriétés économiques, ses performances thermiques et sa stabilité sans effets secondaires. Nous terminons donc sur une note d’optimisme en expliquant que les recherches scientifiques se poursuivent pour optimiser cette technologie innovante et son éventuel rôle dans la transition vers des méthodes de chauffage plus respectueuses de l’environnement !

Source : Maison & Travaux