Bois de chauffage : comment savoir s’il n’est pas trop humide ? 

Si vous faites partie des 7 millions de Français qui utilisent un chauffage au bois, que ce soit avec une cheminée ou encore un poêle à bois ou à pellets, vous n’avez pas pu passer à côté des difficultés d’approvisionnement de cette année. Entre hausse des prix et pénuries, difficile de trouver du bois de chauffage autour de chez soi. Et si vous avez réussi à en trouver, encore faut-il qu’il soit de bonne qualité et surtout assez sec pour une combustion parfaite ! Aujourd’hui, nous vous donnons donc des astuces pour savoir si votre bois n’est pas trop humide pour être brûlé ! D’autres astuces sont à retrouver dans notre rubrique actualités chauffage au bois. 

Connaître les différents types de bois

Il faut savoir qu’il existe plusieurs stades de séchage du bois :

• un bois dit sec présente au maximum 20 % de taux d’humidité ce qui signifie qu’il brûlera facilement, sans créer trop de fumée ni de poussière ;
• un bois dit mi-sec présente un taux d’humidité compris entre 20 et 35 %. Il brûlera convenablement mais vous apportera moins de chaleur et davantage de fumée ;
• le bois humide a, quant à lui, un taux d’humidité supérieur à 35 % et il sera donc difficile de le faire brûler. La flambée obtenue se sera pas durable d’autant plus que sa fumée risquera d’encrasser le conduit. 

Bon à savoir : pour sécher convenablement, le bois doit être entreposé à l’abri de la pluie entre 18 et 36 mois. 

Pour savoir si votre bois est assez sec, tout dépendra de sa provenance. Ainsi, si vous coupez du bois dans votre jardin, il sera forcément humide et vous devrez donc prévoir un temps de séchage. En revanche, si vous vous faites livrer des stères de bois, et que vous ne savez donc pas forcément la date de la coupe, il existe des astuces pour savoir si le bois est humide ou sec.

Les techniques pour repérer l’humidité du bois 

Tout d’abord, commencez par observer les bûches : un bois sec ne présentera ni mousse ni moisissure. L’aspect de son écorce est également importante, elle pourra se décrocher par endroit, et les extrémités peuvent également se fendre. Un bois sec sera également plus léger et n’aura pas forcément d’odeur alors qu’une bûche humide pèsera plus lourd en raison de l’humidité qu’elle contient et aura surtout une odeur caractéristique. 

Une fois l’observation terminée, sachez que vous pouvez également réaliser d’autres tests. Tout d’abord, en frappant deux bûches l’une contre l’autre, vous pouvez identifier l’humidité du bois au bruit produit. Si le son est franc et claquant, alors le bois sera sec, contrairement au bruit étouffé de deux morceaux de bois humides qui s’entrechoquent. 

Dernier conseil, versez quelques gouttes de liquide vaisselle sur l’une des parties planes de la bûche, au niveau de son extrémité, puis soufflez directement dans le bois : si des bulles se forment, c’est que l’air passe librement entre les fibres du bois et donc qu’il est sec. Dans le cas contraire, il faudra attendre encore quelques mois avant de le mettre dans la cheminée. 

Source : Neozone