Les chauffages d’appoint électriques bientôt INTERDITS ? On vous dit tout !

Pourquoi certains parlent-ils d’interdire les chauffages d’appoint électriques alors qu’environ 6 millions de Français y ont recours chaque année ? On fait le point dans notre actualité radiateur du jour.

C’est quoi un chauffage d’appoint ?

A ce jour, les chauffages d’appoint représentant environ 20 % du parc national de systèmes de chauffage, en comptant l’électricité et le bois. Il s’agit en réalité d’un équipement complémentaire au mode de chauffage principal, permettant une élévation rapide de la température d’une pièce et son utilisation peut être régulière ou occasionnelle.

Il y a d’ailleurs plusieurs raisons qui peuvent expliquer qu’un ménage ait recours à un chauffage d’appoint. Tout d’abord, cela permet de chauffer temporairement une pièce habituellement inoccupée et d’économiser l’installation d’un chauffage plus conséquent. Durant la mi-saison, cela permet d’économiser avant d’allumer le chauffage principal et il pourra aussi prendre le relai si ce dernier connaît un dysfonctionnement. Pour des raisons de précarité énergétique et d’augmentation des coûts, le chauffage principal fonctionne donc souvent de manière fractionnée, et le chauffage d’appoint électrique permet une remontée rapide de la température. Cependant, cette approche peut être trompeuse pour le portefeuille, surtout pour les chauffages d’appoint électriques !

Cette famille d’appareils inclut le radiateur soufflant, le convecteur mobile ou encore le radiateur bain d’huile. Suite aux risques de coupure d’électricité en 2022, de nombreux Français ont ainsi opté pour des modèles d’appoint sans électricité, fioul, gaz et bois, posant toutefois d’autres problèmes de sécurité et environnementaux.

Pourquoi vouloir interdire les chauffages d’appoint électriques ?

Même si les chauffages d’appoint présentent de nombreux avantages pour leurs utilisateurs (montée rapide en température, facilement transportables d’une pièce à l’autre ou encore pas d’entretien), ils pourraient malheureusement devenir problématiques pour l’environnement. En effet, ces chauffages sont largement utilisés pendant les heures de pointe en hiver, sollicitant principalement des centrales fossiles polluantes et coûteuses. Contrairement aux radiateurs classiques ou même aux pompes à chaleur, les chauffages d’appoint électriques sont peu ou pas pilotables, ce qui aggrave leur impact sur le réseau.

Leur utilisation est souvent liée à la précarité énergétique et aux logements mal isolés. Bien que le chauffage d’appoint électrique soit une solution sûre, son usage continu peut entraîner des coûts élevés. Des précautions supplémentaires, comme le débranchement lorsqu’il n’est pas utilisé, sont alors recommandées pour assurer une utilisation sécurisée. Malgré les défis posés par ces équipements, interdire les chauffages d’appoint électriques pourrait entraîner le recours à des alternatives à base d’énergies fossiles, présentant d’autres risques pour la santé et l’environnement.

Source : Révolution Energétique