Vous allez être surpris par ce qui arrive dans une pompe à chaleur par grand froid ! Surprenant…
Maintenir une performance optimale dans des conditions de grand froid est un défi majeur pour les pompes à chaleur. En marge des innovations des fabricants, nous nous intéressons à cette question dans notre actualité pompe à chaleur du jour !
Zoom sur l’étude des pompes à chaleur
Les pompes à chaleur sont souvent considérées comme une solution clé dans les scénarios de transition énergétique en raison de leur rendement énergétique élevé et de leurs faibles émissions de CO2. Cependant, des questions subsistent quant à leur performance par temps très froid, car leur efficacité diminue avec la baisse de la température extérieure, en particulier pour les modèles air/air ou air/eau (aussi appelés aérothermiques) qui sont les plus couramment utilisés.
Le COP mesure le rapport entre l’énergie consommée et celle produite par l’appareil, généralement compris entre 3 et 4. Par exemple, un score de 3 signifie qu’1 kWh d’électricité consommée permet de générer 3 kWh de chaleur.
Des chercheurs de l’Université d’Oxford ont entrepris une étude sur différents modèles de PAC aérothermiques (Mitsubishi, Toshiba, etc.) pour examiner de plus près le coefficient de performance (COP) dans des conditions climatiques très froides.
Pour cette étude, l’équipe d’Oxford a examiné deux types de climats :
- des climats hivernaux plutôt doux dans des régions où l’hiver est peu sévère avec des températures rarement inférieures à -10°C ;
- des climats plus rigoureux avec des conditions pouvant aller jusqu’à -35°C.
Les résultats de l’étude PAC VS grand froid
Dans la première partie de l’expérimentation, les chercheurs ont dont soumis les pompes à chaleur à des températures rarement inférieures à -10°C (comme c’est le cas dans la plupart des pays européens). Leur étude a révélé que, lorsque les températures variaient entre 5°C et -10°C, le COP moyen se situait à 2,74, ce qui signifie que ces appareils surpassent les méthodes de chauffage traditionnelles, sans nécessiter de chauffage d’appoint !
Pour la deuxième partie de l’étude, les chercheurs ont porté leur attention sur des climats beaucoup plus extrêmes, tels que l’Alaska, le Minnesota ou la Finlande en utilisant des modèles spécifiques de pompes à chaleur conçus pour des températures très froides, notamment ceux des marques Mitsubishi et Toshiba. Face à des conditions glaciales allant jusqu’à -35°C, ces appareils ont affiché des coefficients de performance intéressants et donc une efficacité supérieure aux alternatives traditionnelles, maintenant un COP jusqu’à 2 ! Toutefois, dans de telles conditions, il n’est pas exclu d’avoir besoin d’un chauffage d’appoint supplémentaire pour un confort optimal.
Source : Révolution Energétique
