Vous souhaitez faire des économies d’énergie ? L’installation de panneaux photovoltaïques est une bonne solution pour obtenir des revenus supplémentaires grâce à la vente de votre production d’électricité. Tout savoir sur le prix de rachat de l’électricité photovoltaïque.
La revente de l’électricité photovoltaïque
Afin de développer les énergies renouvelables, l’État français a mis en place le dispositif EDF Obligation d’Achat ce qui fait donc d’EDF l’entité principale qui peut racheter l’électricité photovoltaïque. Grâce à lui, les producteurs d’énergie solaire peuvent vendre l’électricité à un tarif fixé par la loi.
Pour en bénéficier, les particuliers doivent posséder une installation photovoltaïque répondant à plusieurs critères :
- l’installation est faite sur la toiture, en surimposition ou en intégration au bâti (IAB) ;
- la puissance des panneaux photovoltaïques est inférieure à 100 kWc ;
- l’installateur photovoltaïque doit être labellisé RGE.
Cela signifie que les panneaux photovoltaïques au sol ne peuvent pas bénéficier de l’obligation d’achat. Pour autant, si leur puissance est supérieure à 100 kWc, ils peuvent organiser la vente de leur électricité auprès de fournisseurs alternatifs.
Comment bénéficier des tarifs de rachat d’EDF ?
Si votre installation photovoltaïque répond à ces trois critères, vous devrez faire une demande de contrat d’achat d’énergie auprès d’EDF. Vous devez également faire une demande de raccordement au réseau public en spécifiant que vous souhaitez bénéficier de l’obligation d’achat. Le contrat a une durée de 20 ans.
Quels sont les tarifs de d’obligation d’achat d’EDF ?
Les tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque dépendent de la puissance d’une installation ainsi que du type de vente :
- la vente totale de la production d’électricité ;
- la vente du surplus de la production pour les particuliers qui pratiquent l’autoconsommation.
Les tarifs d’achat d’électricité photovoltaïque sont régis par la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) une fois par trimestre. Les prix évoluent ainsi selon le nombre de nouvelles installations ainsi que la rentabilité moyenne de chaque installation. Par ailleurs, lorsque vous signez votre contrat de revente d’électricité, le tarif de rachat reste fixe pendant 20 ans, sans prendre en compte l’évolution du prix décidé par la CRE.
Les tarifs de revente totale de l’électricité photovoltaïque au troisième trimestre 2022
- Pour une installation avec une intégration au bâti (IAB) :
- 0,2022 € / kWh pour une puissance inférieure à 3 kWc ;
- 0,10 € / kWh pour une puissance inférieure à 9 kWc.
- Pour une installation avec une intégration simplifiée au bâti (ISB) :
- 0,2022 € / kWh pour une puissance inférieure à 3 kWc ;
- 0,10 € / kWh pour une puissance inférieure à 9 kWc.
- Pour une installation non intégrée au bâti :
- 0,1231 € / kWh pour une puissance inférieure à 36 kWc ;
- 0,1070 € / kWh pour une puissance inférieure à 100 kWc.
Les tarifs de revente du surplus de l’électricité photovoltaïque au troisième trimestre 2022 après l’autoconsommation
- pour une puissance inférieure à 3 kWc : 0,10 € / kWh ;
- pour une puissance inférieure à 9 kWc : 0,10 € / kWh ;
- pour une puissance inférieure à 36 kWc : 0,06 € / kWh ;
- pour une puissance inférieure à 100 kWc : 0,06 € / kWh.
Combien rapporte la revente d’électricité photovoltaïque ?
Le prix de vente de l’électricité photovoltaïque dépend de votre type d’installation ainsi que le taux d’ensoleillement de votre région. Ainsi, si vous vivez à Paris et que vous avez opté pour la revente totale de la production de votre installation de 3 kWc, vous pouvez obtenir 500 € / an. Ce montant peut passer à 700 € / an si vous vivez dans une région très ensoleillée. Ce tarif diminue si vous optez pour l’autoconsommation, car vous toucherez environ 75 € / an si vous vivez à Paris avec une installation de 3 kWc.
Est-il possible de rentabiliser son installation photovoltaïque ?
Il existe d’autres solutions pour rentabiliser le prix d’achat des panneaux solaires grâce à des aides :
- la prime à l’autoconsommation ;
- les aides des collectivités locales ;
- MaPrimeRenov’ ;
- la TVA réduite de 10 % ;
- l’éco-prêt à taux zéro.
À lire également