Le chauffage au bois POLLUE beaucoup ! Heureusement, voici des astuces pour limiter son impact sur l’environnement

Le chauffage au bois, même s’il a des qualités indéniables et qu’il est également économique pour les particuliers qui se sont équipes d’un poêle à bois ou d’un poêle à granulés, reste un mode de chauffage polluant. Heureusement, voici un guide pour moins polluer grâce à notre actualité chauffage au bois.

Pourquoi le chauffage au bois pollue-t-il ?

Rien de plus réconfortant qu’un feu de cheminée en hiver pour se réchauffer. Le bois crépite, la lueur des flammes danse dans la pièce, et la température monte rapidement. Bien que ce mode de chauffage soit partiellement écologique en utilisant du bois, une source d’énergie renouvelable, allumer un feu dans la cheminée peut également être une source de pollution, en particulier lorsque la combustion se fait dans des conditions inappropriées. En effet, le chauffage au bois peut entraîner une pollution de l’air pour différentes raisons :

• émissions de particules fines : lorsque le bois brûle, il produit des particules fines en suspension dans l’air. Ces particules peuvent avoir des effets néfastes sur la qualité de l’air et la santé respiratoire, en particulier lorsqu’elles sont inhalées ;
• émissions de gaz polluants : la combustion du bois libère des composés gazeux, tels que le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV), qui peuvent contribuer à la pollution atmosphérique ;
• qualité du combustible : l’utilisation de bois humide ou traité peut entraîner une combustion incomplète, produisant davantage de fumée et de polluants. Le choix d’un bois sec et bien stocké est donc essentiel pour minimiser les émissions ;
• conditions de combustion : lorsque la combustion se produit à des températures trop basses ou dans des conditions inappropriées, elle peut être moins efficace, entraînant une production accrue de polluants ;
• ancienneté des appareils de chauffage : les poêles et les cheminées plus anciens peuvent être moins efficaces du point de vue énergétique et émettre davantage de polluants par rapport aux appareils plus récents, conçus avec des normes environnementales plus strictes.

Comment moins polluer avec son chauffage au bois ?

Tout d’abord, il est important de bien allumer son chauffage au bois pour éviter de polluer. En effet, il est courant de placer l’allume-feu en premier et de le recouvrir de bûches. Cependant, pour réduire la pollution, il est recommandé d’entasser des morceaux de bois et de placer l’allume-feu en dernier. Un dosage approprié du bois est essentiel pour le succès de cette méthode, permettant des économies de bois tout en brûlant les fumées polluantes avant leur libération dans l’atmosphère. Pour l’allumage, privilégiez le bois tendre comme le bouleau ou le peuplier.

Par ailleurs, pour allumer un feu de cheminée, il est crucial de sélectionner du bois sec, avec le moins d’écorce possible car le bois humide peut compromettre l’allumage, libérant davantage de fumée et de substances polluantes. Évitez le bois traité ou verni, car cela pourrait libérer des substances chimiques dans l’air.

Pour finir, le secret d’un chauffage à bois non polluant reste un appareil récent qui émet jusqu’à 10 fois moins de particules fines qu’un modèle plus ancien. Une combustion optimisée dans un poêle neuf réduit les émissions de polluants dans l’air. Assurez-vous d’entretenir régulièrement votre appareil en faisant appel à un professionnel qualifié au moins une fois par an.

Source : Positiv’R