Envie d’adopter l’énergie solaire pour la production de votre eau chaude sanitaire ? Découvrez aujourd’hui tout ce qu’il y a à savoir sur le chauffe-eau solaire (CES), ses atouts et ses inconvénients ainsi que son prix moyen d’achat.
Pourquoi choisir un chauffe-eau solaire ? Avantages
À l’heure où la préservation de nos ressources est une priorité et le mieux consommer à l’honneur, l’énergie solaire tend à se développer progressivement. Ainsi, elle a su gagner tout d’abord les entreprises puis les particuliers et permet aujourd’hui la production d’eau chaude.
Ainsi, choisir un chauffe-eau solaire (CES) c’est :
- Opter pour une source d’énergie verte,
- S’offrir de belles économies au quotidien et gagner en indépendance énergétique,
- Avoir un impact carbone réduit,
- Choisir un appareil à l’entretien simple : nettoyage des panneaux solaires et check régulier de la pompe ou du système d’échangeur thermique,
- Pouvoir être éligible à des aides de l’État pour son installation : Certificats d’Économie d’Énergie et MaPrimeRénov’.
Notez que, malgré des idées préconçues, le taux moyen de recyclage d’un panneau solaire photovoltaïque est de 94,7% sachant qu’il a tout de même une durée de vie moyenne de 40 ans.
Pourquoi hésiter à adopter un CES ?
Bien qu’il présente une multitude d’avantages, un chauffe-eau solaire (CES) rassemble cependant différents inconvénients à prendre en considération avant tout achat.
Ainsi, bien que certains CES puissent fournir jusqu’à 75% de l’énergie nécessaire à une production d’eau chaude sanitaire, il est rare d’atteindre ce pourcentage si l’on ne réside pas dans une région réellement très ensoleillée type Grenade ou pourtour méditerranéen. Le CES est ainsi toujours couplé à une source d’énergie classique, afin d’être en mesure de pallier aux manques d’ensoleillement inopinés ou prévisibles. Ainsi, votre installation sera double ce qui nécessairement entraine des coûts supplémentaires. D’autant qu’un entretien du second système palliatif sera à prévoir et pourra potentiellement être onéreux et plus délicat que celui de votre CES.
De plus, du fait de son fonctionnement, un chauffe-eau solaire ne chauffe pas la nuit puisqu’il n’y aucune énergie solaire. De fait, le ballon d’eau chaude devra bénéficier d’une isolation thermique renforcée, afin de conserver la chaleur produite. Ce qui augmentera le coût d’achat du système solaire de production d’eau chaude sanitaire.
Enfin, et il s’agit finalement d’un point qui regroupe les éléments précédemment cités : l’installation (achat du matériel et pose) d’un CES est onéreuse. Il vous faudra compter en moyenne 5 ans pour amortir votre investissement.
Choisir un chauffe-eau solaire : concrètement
Critères clés de sélection
Comme nous l’avons abordé dans notre article Comment bien choisir un chauffe-eau : astuces et conseils experts, certains éléments sont à considérer avant de vous lancer dans vos recherches. Ainsi, il vous faudra prendre en compte :
- Vos besoins, à évaluer selon le nombre de points de puisage et le nombre d’habitants du foyer ;
- La source d’énergie (ici solaire couplée à une autre source) ;
- L’implantation : pour les chauffe-eaux solaires, il existe 4 types de modèles ; pour autant, si vous n’êtes pas domicilié dans une région extrêmement ensoleillée telle que le Portugal, le pourtour méditerranéen ou l’Afrique, seuls trois modèles seront adaptés, à savoir :
- Thermosiphon indirect, comprenant un liquide ne craignant pas le gel : le ballon devra être situé en hauteur et à proximité et donc dans vos combles ;
- À circulation forcée : le ballon est situé en intérieur ;
- À auto-vidange : le ballon d’eau chaude sanitaire sera alors situé à un niveau inférieur par rapport aux panneaux solaires ;
- La marque et le distributeur, en lien direct avec votre budget ;
- L’installation en elle-même : il est vivement recommandé de faire appel à un professionnel bénéficiant de toutes les qualifications requises et notamment de la certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) ; en effet, seule une installation par une entreprise certifiée RGE vous permettra de prétendre aux aides de l’État pour la transition énergétique (MaPrimeRénov’ et Certificats d’Économie d’Énergie).
Bien que pour d’autres produits, l’installation puisse être effectuée par vos soins, il est recommandé de la faire réaliser par un professionnel lorsqu’il s’agit d’un chauffe-eau (et ce quelle que soit sa source d’énergie). En effet, bien qu’elle représente un coût supplémentaire, elle vous permet de bénéficier d’une garantie d’installation et éventuellement même d’un forfait de maintenance. L’usage de votre chauffe-eau sera ainsi totalement sécurisé et en cas de problèmes, vous pourrez faire appel directement à votre installateur.
Nous vous invitons à découvrir notre article dédié au fonctionnement du chauffe-eau solaire. En effet, cela vous permettra de découvrir plus en détails le fonctionnement propre de chaque type de chauffe-eau et ainsi de visualiser l’installation nécessaire à son bon fonctionnement. De quoi vérifier que cela est bien compatible avec vos habitudes de vie et votre bâti.
Combien coûte un chauffe-eau solaire ?
Comme nous l’avons évoqué plus haut, il existe 4 types de chauffe-eau :
- Les modèles monobloc sur toiture et thermosiphon direct sont de bons produits pour les zones géographiques extrêmement ensoleillées telles que le pourtour méditerranéen ou bien le sud de l’Espagne ; en effet, ils craignent le gel et l’ensoleillement réduit ; comptez en moyenne 1100€ pour chacun de ces modèles ;
- Les modèles thermosiphon indirect : comptez en moyenne 1400€ ;
- Les modèles à circulation forcée : 3700€ en moyenne ;
- Les modèles à auto-vidange : pour un ballon de 200L, couvrant les besoins de 2 adultes et 2 enfants, comptez 4500€ en moyenne.
Combien coûte l’installation d’un chauffe-eau solaire ?
Comptez entre 300 et 600€ en moyenne pour l’installation de votre chauffe-eau solaire, quel que soit son modèle. Ce prix varie en fonction du type d’installation, de sa complexité et de ses dimensions.
Pensez à toujours vous assurez que votre installateur est RGE afin d’être éligible aux différentes aides à la transition écologique prévues par l’État.
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