Prenez garde au chauffage au sol : une option économique mais pas sans inconvénient ! Notamment le…

Le chauffage au sol, aussi appelé plancher chauffant, gagne en popularité en France. Disponible en version hydraulique ou électrique, le principe reste inchangé : l’installation de câbles dans la dalle en béton de la maison. Mais attention à bien avoir toutes les informations sur ce dispositif avant de vous lancer dans l’aventure ! Voici notre actualité chauffage.

Pourquoi le chauffage au sol séduit-il ?

Il existe plusieurs types de chauffage au sol avec des caractéristiques particulières :

• le plancher chauffant hydraulique fonctionne en faisant circuler de l’eau chaude à travers des tubes hydrauliques, généralement reliés à une pompe à chaleur ou à une chaudière, et est isolé avec des panneaux isolants ;
• le chauffage au sol électrique utilise des câbles chauffants qui agissent comme des résistances électriques, connectés au réseau électrique de la maison et isolés pour une diffusion efficace de la chaleur.

Peu importe le modèle choisi, le chauffage au sol offre de nombreux avantages pour améliorer le confort et l’efficacité énergétique. Il assure un confort inégalé en répartissant uniformément la chaleur dans toute la maison, éliminant les zones froides et permettant de marcher pieds nus dans chaque pièce. De plus, il se distingue par sa discrétion, étant à la fois silencieux et invisible, ce qui libère de l’espace dans les logements. Enfin, sur le plan financier et environnemental, il permet d’économiser environ 15 % d’énergie par rapport aux systèmes de chauffage traditionnels !

Tout comprendre… même les inconvénients !

Néanmoins, le chauffage au sol présente quelques inconvénients à prendre en compte. Tout d’abord, son coût initial est relativement élevé, bien qu’il puisse générer des économies à long terme. Son installation doit être effectuée par un professionnel, ce qui occasionnera des frais supplémentaires. De plus, il n’est pas toujours adapté aux projets de rénovation en raison de son épaisseur : il nécessite souvent des travaux complémentaires (rehaussement du sol, etc.) ce qui peut entraîner des dépenses supplémentaires pour l’ajustement des portes et le déplacement des équipements fixés au sol.

En outre, l’entretien de ce dispositif peut aussi être coûteux avec l’intervention d’un chauffagiste tous les deux à trois ans. En cas de problèmes techniques, les réparations peuvent s’avérer plus coûteuses que celles des radiateurs. Il est donc essentiel de bien se renseigner avant d’entreprendre un projet de chauffage au sol.

Source : Econostrum