Sobriété énergétique : la vérification du thermostat est désormais obligatoire pour les chaudières !
Le Journal officiel a publié vendredi un nouvel arrêté qui prévoit la vérification systématique et obligatoire des chaudières dans les logements individuels ainsi que les immeubles, afin de faire la chasse à la surconsommation. Nous enquêtons sur cette nouvelle mesure de vérification des thermostats et vous invitons à découvrir les autres contenus actualités chauffage.
Pourquoi vérifier le thermostat de la chaudière ?
Désormais, un contrôle obligatoire de l’état de votre chaudière, que vous habitiez en appartement ou dans une maison individuelle, devra être réalisé pour vérifier l’existence d’un thermostat et son bon fonctionnement, dans le cadre du plan d’économies d’énergie du gouvernement. Cette disposition concerne ainsi toutes les chaudières, quelle que soit l’énergie utilisée, c’est-à-dire que cela concerne également les pompes à chaleur ou les systèmes de climatisation.
Chaque année, vous deviez déjà procéder à un entretien particulier, suite à quoi vous receviez une attestation de conformité à fournir à votre organisme d’assurance habitation. Mais désormais, le professionnel sera chargé du contrôle du thermostat tout en vérifiant que les réseaux de chaleur ou de froid soient bien isolés. En effet, un matériel de chauffage mal entretenu ou non révisé entraîne des surconsommations importantes, de l’ordre de 8 à 12 % selon le ministère de la Transition énergétique.
Quelle date d’application pour cet arrêté ?
Ainsi, si l’on prend des bureaux de 1000 m², avec un bon entretien de la chaudière et l’installation d’un système de régulation pilotable et connecté, il est possible de réaliser 20 % de baisse de la consommation soit une économie de 5000 euros ! L’arrêté du 21 novembre 2022 prévoit également que les bureaux et bâtiments industriels devront avoir, à terme un système pilotant automatiquement la ventilation, la température ou encore l’éclairage. Par ailleurs, l’arrêté sera obligatoire au 1er janvier 2025 pour les bâtiments avec un chauffage d’une puissance supérieure à 290 kW et au 1er janvier 2027 pour un seuil de 70 kW.
Source : 20 minutes
