Locataire : quels sont les travaux que vous pouvez réaliser chez vous ?
En France, beaucoup de personnes occupent un logement en location et il existe un certain nombre d’éléments et d’informations à connaître à ce sujet. Aujourd’hui, nous nous intéressons plus particulièrement aux travaux qu’il est possible d’entreprendre ou non pour un locataire dans son logement. D’autres articles de ce type sont à découvrir dans notre rubrique actualités conseils & astuces.
Propriétaire/Locataire : quel prérogative pour les travaux ?
Lorsqu’il y a contrat de location établi entre un propriétaire et son futur locataire, il y a forcément état des lieux du futur logement. Lors de ce moment crucial, les deux parties réalisent un compte-rendu précis sur l’ensemble des points, ce qui sera d’ailleurs un élément de comparaison avec l’état des lieux de sortie lorsque le locataire décidera de quitter le logement. C’est pourquoi il est essentiel, pour le propriétaire comme pour le locataire, de prendre son temps lors de cette étape et de passer chaque pièce au peigne fin pour vérifier que tout soit dans le même état au début qu’à la fin du bail.
Toutefois, lors d’une location, peut se poser la question des travaux, notamment si le logement a besoin d’un rafraîchissement ou d’un aménagement particulier. Et c’est à ce moment-là qu’il convient d’être particulièrement vigilant. En effet, dans un logement, les gros travaux seront toujours à la charge du propriétaire comme la réparation d’un mur, le changement d’un système de chauffage, le remplacement des fenêtres ou d’équipements importants (VMC, ballon d’eau, etc.). En revanche, tous les petits travaux seront à la charge du locataire qui occupe le logement comme l’entretien des équipements (VMC, chaudière) ou encore le remplacement des joins mais aussi l’entretien du jardin (à l’exception de la taille de certains types d’arbres).
Pour aller plus loin dans les travaux autorisés par le locataire
En revanche, lors de l’occupation d’un logement en location, il est normal que le locataire veuille parfois mettre à son goût son intérieur et donc vouloir réaliser certains petits travaux. Mais en a-t-il vraiment le droit ? Dans tous les cas, que ce soit des travaux d’aménagement ou de transformation, il faut toujours commencer par demander l’avis du propriétaire qui doit répondre dans un délai maximum de deux mois.
Concernant les travaux d’aménagement, il comprennent par exemple la possibilité de repeindre un mur ou une pièce ou encore d’ajouter des prises électriques ou des radiateurs. Dans le cas de la peinture par exemple, il ne devrait a priori par y avoir de problème dès lors que le choix des couleurs n’affecte pas l’intégrité du lieu. En revanche, pour des travaux plus lourds comme l’abattement d’une cloison ou encore la modification de certains pièces, il peut être plus difficile pour le locataire de mener ces actions. En effet, il faut que les deux parties s’y retrouvent. Mais si c’est le cas, le propriétaire peut tout à fait procéder à l’abaissement temporaire du loyer pour absorber la charge des travaux que va payer le locataire.
Pour terminer, rappelons que le DPE va devenir de plus en plus exigeant, avec des obligations pour les propriétaires de logements mal classés d’effectuer des travaux de rénovation énergétique pour pouvoir louer leur bien. Depuis le 1er janvier 2023, la consommation des nouveaux logements mis en location doit ainsi être inférieure à 450 KWh/m². Si ce n’est pas le cas, le locataire peut donc demander au bailleur sa mise en conformité avec parfois une contribution financière de sa part pour financer les travaux avec une participation du locataire limitée à 15 ans.
Source : France Bleu
