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Que représente la consommation d’une VMC ?

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La ventilation est essentielle dans un logement car elle permet à la fois d’apporter un air neuf pour renouveler l’atmosphère ambiante mais aussi d’éliminer l’humidité tout en évacuant les mauvaises odeurs et/ou les polluants. Bien entendu, il peut être toujours inquiétant d’installer un nouvel appareil qui va tourner souvent voire tout le temps. Voici donc toutes les clés pour vous aider à décrypter la consommation d’une VMC.

Comprendre les différents types de VMC

Tout d’abord, sachez qu’il existe plusieurs types de VMC. Chacun aura son propre mode de fonctionnement et donc sa propre consommation :

  • VMC simple flux : la circulation de l’air se fait dans un seul sens. Ce type de VMC est facile à installer et surtout son coût à l’achat est très abordable ;
  • VMC double flux : ce produit régule la température de l’air qui entre dans le logement et vous bénéficiez donc d’un plus grand confort. Toutefois, ce type de VMC est plus cher à l’achat mais vous offrira d’avantages d’économies d’énergie.

Maintenant que nous avons vu les 2 types de VMC? voici les 2 modes de fonctionnement possible. Chacun va influencer la consommation :

  • autoréglable : dans ce cas, le débit est constant, peu importe les conditions extérieures ;
  • hygroréglable : ce type de VMC est plus performante car elle régule l’air plus efficacement en fonction du taux d’humidité du logement.

Calculer la consommation d’une VMC

Le système de VMC va donc s’ajouter à votre facture d’énergie et il est donc important de connaître sa consommation sur le long terme et surtout savoir si une VMC consomme beaucoup d’électricité. Toutefois, il est difficile d’établir une méthode précise pour la calculer car la consommation d’une VMC dépend de beaucoup de facteurs comme : les propriétés de l’appareil en question, la température de la pièce et le volume de l’habitation.

Il existe néanmoins une mesure pour vous donner une idée approximative. Ce calcul établit que la puissance d’une VMC varie entre 20 et 50 watts, selon le modèle. Il est alors possible de calculer la consommation d’une VMC qui fonctionnerait en permanence (en prenant la plus haute valeur) : ce qui reviendrait à 1,2 kW par jour au maximum et donc à 438 kW par an.

Bien entendu, il peut être difficile d’évaluer ce résultat. Voici donc 2 exemples parlants qui vont vous montrer que, même dans le cas où votre VMC tournerait en continu, sa consommation n’est finalement pas si élevée.

Aspirateur
2 heures par semaine

Consommation annuelle : 208 kW 

  

Ordinateur (250 W)
5 heures par jour toute l’année

Consommation annuelle : 456 kW

On se rend ainsi compte que la VMC, même en fonctionnement permanence, est loin d’être un poste énergivore sur votre facture d’énergie. 

Les bons gestes pour faire baisser la facture

Maintenant que nous avons estimé la consommation d’une VMC, voici quelques astuces pour réduire encore son poids sur votre facture d’énergie.

Vous pouvez par exemple installer un minuteur ou un programmateur, ce qui vous permettra de faire varier le temps de fonctionnement du ventilateur si vous n’êtes pas chez vous toute la journée par exemple. Ce petit geste pourra vous faire gagner jusqu’à 80 kW par an.

Gardez également à l’esprit que le type de VMC va aussi jouer sur sa consommation. Une VMC simple flux, comme elle marche en permanence, sera forcément plus énergivore qu’une VMC hygroréglable basse consommation. Dans la même idée, sachez qu’il existe des VMC douche flux thermodynamiques qui, couplées à votre pompe à chaleur, vous permettront de faire baisser votre facture d’énergie.

Enfin, notre dernier conseil est de bien entretenir votre VMC, que ce soit en aspirant et en dépoussiérant les bouches mais également en inspectant de temps en temps les gaines de ventilation. Ainsi, vous serez à l’affût du moindre dysfonctionnement et vous limiterez également les déperditions d’énergie qui, à la fin de l’année, peuvent peser sur la facture d’électricité.

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