Entre dimensions, produits à l’italienne ou à encastrer, matériaux, accessoires et prix, les receveurs de douche offrent pléthore de modèles : lequel sélectionner et surtout comment choisir son receveur de douche ? Tous nos conseils ci-dessous !
Le receveur, question surface et dimensions de ma salle de bains
Le choix d’un receveur de douche dépend d’abord de l’espace dont vous disposez dans votre pièce. Tandis que certains remplacent une baignoire, offrant une surface généreuse à la future douche, d’autres créent une salle de bains ex nihilo. Entre la contrainte de l’ouverture de la porte ou de la fenêtre s’il en est une, celle des arrivée et évacuation d’eau ou celle de la possibilité à encastrer ou à poser le receveur, chacun devra composer et choisir le modèle le mieux adapté. Pour les petits espaces, les dimensions démarrent avec des carrés de 70 x 70 cm, parfaits en douche d’appoint. Mais le 80 x 80 cm ou le 90 x 90 cm offrent plus de confort, tout comme les receveurs rectangulaires en 120 x 80 cm ou 140 x 80 cm, jusqu’aux de 180 par 140.
Un modèle de receveur à encastrer ou à poser ?
La douche à l’italienne : un receveur à encastrer
Le receveur à encastrer permet de disposer d’une douche à l’italienne : celle où vous entrez de plain-pied sans marche créée par l’épaisseur du bac. Bien sûr, son installation exige un espace dégagé pour accueillir le receveur et une pente nécessaire à l’évacuation de l’eau. Certains s’affranchissent de ces contraintes en construisant un bac dans la continuité du sol, avec une petite pente, un siphon ou une réglette d’évacuation.
Le bac à poser
Voici le receveur le plus facile à installer puisqu’il se pose directement sur le sol ou sur un socle pour permettre de le raccorder à l’évacuation d’eau. Le collage est simple avec un pistolet à mastic-colle et ne nécessite pas de travaux de maçonnerie. En termes de rénovation rapide et efficace, on ne peut mieux faire ! Pour ceux qui détestent enjamber une marche trop haute pour accéder à la douche, il existe des bacs extra-plats jusqu’à 3 cm de hauteur seulement.
Receveurs et matériaux
La résine
La résine est l’alliée moderne de tous les receveurs entre résistance, facilité d’entretien et esthétique. La palette de coloris RAL est immense, tout comme celle des aspects qui imitent à merveille le béton ou le bois. Il va de soi que leurs poids sont moindres comparés à des receveurs en céramique.
La céramique
Moins en vogue que la résine, la céramique, désormais céramique de synthèse, se nomme parfois grès émaillé. Facile à entretenir, elle est idéale lorsque votre eau est calcaire parce qu’un tel support ne marque aucune trace. Destiné aux précautionneux de leurs salles de bain puisque plus fragile qu’une résine, le grès émaillé est aussi un des matériaux les plus abordables parmi les receveurs.
Le receveur en acrylique
C’est la version du receveur antidérapant par excellence, en plus d’être très intéressant question prix et poids. Sensible aux rayures, il n’est présenté qu’en blanc et limite donc toute possibilité de personnaliser sa salle de bains.
Pierre naturelle ou teck : une matière luxueuse
Granit, ardoise ou marbre, ce receveur est un modèle de luxe, mais particulièrement résistant. Le teck est un bois réputé imputrescible. L’entretien de la pierre nécessite des produits oléofuges plutôt que des détergents et une régularité sans faille, sous peine de voir les matériaux se ternir ou blanchir. Le teck est huilé avec autant de soin.
La fonte émaillée
Des receveurs lourds, mais qui restituent bien la chaleur en plus d’être d’une solidité à toute épreuve…
Le receveur à carreler
Même s’ils vont nécessiter plus de préparation pour la pose et de travaux de carrelages entre découpes et jointoiement, ces receveurs offrent mille variantes pour des douches à l’italienne. Ces concepts sont indispensables en cas de handicap tandis que leur installation bénéficie d’aides de l’État.
Les types de pose des receveurs de douche
Si vous n’êtes pas un expert en plomberie et scellement, pour une question de sécurité et aussi d’étanchéité, appelez un professionnel. Certes, le prix de la prestation s’ajoute à celui du receveur, mais quelle garantie ! Pour les plus bricoleurs aguerris, voici quelques conseils :
- le receveur se pose sur des appuis fixes, pattes ou blocs de béton cellulaire ;
- on installe ensuite la bonde et on la relie à l’évacuation ;
- les parois de douche, en béton cellulaire seront posées au droit du bac, de même qu’une paroi en verre ou en plexi ;
- on soigne ensuite l’étanchéité avec un fil de mastic entre les parois et le receveur ;
- si votre receveur est ultra-plat et s’encastre, vous devrez préparer la surface en creusant l’emplacement exact du bac. Le soubassement en polystyrène tapisse le fond et reçoit le bac, tous deux sont scellés au mortier-colle.
Quel prix pour un receveur ?
Le receveur à poser varie de 60 à 1 000 euros selon ses dimensions alors que les modèles à encastrer démarrent à 150 euros. Le type de receveur à carreler, destiné aux douches de plain-pied varient de 200 à 600 euros ; il faudra prévoir le carrelage qui l’habille, y compris celui des parois si vous souhaitez réaliser un ensemble harmonieux. Question matière, les prix dépendent encore des dimensions, mais il faut savoir que le grès émaillé est moins cher que la résine, mais aussi abordable que l’acrylique. Restent la pierre et le teck, à l’esthétique haut de gamme, qui s’étagent de 400 à plus de 1 500 euros.
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