Comme rappelé en préambule, l‘importance de la pose d’une vmc ainsi que son bon fonctionnement est inscrit dans le cadre de la loi. Cela concerne également l’ensemble des dispositions prises lors de l’établissement d’un bail locatif et cela depuis le 1er août 2018. Néanmoins, rien ne vous empêche de vous orienter vers d’autres solutions de ventilation naturelle pour rafraîchir une cave par exemple ! Pour savoir quelle vmc choisir, notre guide dédié vous renseigne sur les principaux modèles existants. On va y retrouver la vmc hygroréglable pour les pièces très humides ou encore l’innovation avec le puits canadien relié au système double flux. Peut-on alors vraiment ventiler sa maison sans vmc ?
On peut-être en droit de s’interroger sur les raisons de procéder à cette coopération entre l’élément mécanique et des comportements individuels. La réponse se trouve du côté de la Santé publique mais également pour une partie de l’environnement. Tout d’abord, l’air que nous respirons quotidiennement est de plus en plus pollué. Peu importe le nombre ou le nom des polluants, ceux-ci voient leur concentration augmenter de manière très importante dans les artères des plus grandes métropoles. En parallèle, notre temps de passage dans la sphère domestique ne cesse d’augmenter en raison de la multiplication des activités numériques.
De cette manière, le recours aux différents moyens de ventilation naturelle assure un renouvellement d’air qui peut-être régulier selon votre assiduité Par rapport à l’utilisation d’une vmc simple flux ou double flux, vous êtes sûr de ne pas recourir à l’emploi d’un appareil qui utilise l’électricité comme source d’énergie. Cette position offre la possibilité de diminuer notre impact environnemental à notre échelle. D’autre part, nous avons évoqué en amont le cas de la cave à vin. Au vu de sa situation géographique et souvent géologique, le seul moyen de renouveler efficacement vos grands crus demeure l’ouverture de votre soupirail pour ceux qui en dispose !
Nous attirons également votre attention sur le fait que les anciennes maisons disposent rarement d’un système de ventilation moderne. Il peut donc être utile de savoir comment ventiler une maison inhabitée ou comment bien ventiler une vieille maison, même si vous envisagez d’installer un système de VMC dans le cadre d’une rénovation.
Comment y parvenir ?
Quelque soit votre position sur la ventilation naturelle, celle-ci mérite d’être connu au moins pour son aspect historique et l’absence de vmc entretien pour ce dispositif également ! Mais alors comment pratiquer une ventilation naturelle ? Le moyen le plus évident consiste en l’ouverture d’une ou de plusieurs fenêtres en fonction du logement. Ces ouvertures constituent des zones de déperditions thermiques beaucoup plus importantes que la vmc simple flux autoréglable à destination des pièces humides mais également l’incontournable vmc Aldes. Pour que cette démarche non mécanique demeure efficace, il est important de respecter quelques règles élémentaires :
- ne pas rentrer en conflit avec les équipements existants : techniquement, la majorité des bâtiments neufs ne cautionnent plus l’installation de chauffage à proximité immédiate des huisseries. Néanmoins, il est important de procéder à la mise hors tension de votre appareil électrique si vous souhaitez réaliser le renouvellement d’air. Dans le cas contraire, vous exposez votre logement aux déperditions thermiques ainsi qu’à une facture énergétique particulièrement élevée.
- procéder à des ouvertures aux moments propices : en fonction de votre emploi du temps ou de celui de la famille, cela n’est pas toujours évident. Néanmoins, privilégiez la ventilation naturelle à des périodes connues pour leur fraîcheur surtout en été. Il est ainsi possible de faire perdre quelques degrés à votre intérieur tout en purifiant l’air en ouvrant le matin de bonne heure ou le soir après la tombée de la nuit. C’est une méthode infaillible pour par exemple ventiler une chambre sans utiliser de VMC ;
- adapter son dispositif à ses activités domestiques : rien de plus énervant que l’odeur de la friteuse malgré une hotte que vous faites fonctionner au maximum de sa capacité…privilégiez l’ouverture de la fenêtre de cuisine, même sur une courte période, afin d’accélérer le renouvellement de l’air en complément de l’installation vmc mécanique. De la même manière, il est recommandé d’aérer manuellement votre chambre après chaque période de sommeil dans le but de la purger des différents polluants. Gardez à l’esprit qu’une ouverture, même rapide, est toujours plus bénéfique que la conservation d’un espace clos et la création de pièces humides.
L’ensemble de ces moyens ne constituent pas une solution miracle aux problèmes d’humidités que vous pouvez rencontrer, ainsi il est difficile de ventiler sa maison sans vmc. Leur complémentarité avec la vmc moderne permet d’assurer avec une certaine qualité l’élimination des particules fines présentes dans votre air ambiant. Cela met fin au débat stérile “une vmc est-elle indispensable ?” car l’ensemble des dispositifs sont en mesure de travailler en complémentarité pour obtenir une évacuation optimale des mauvaises odeurs ainsi que de la condensation des pièces humides. A ce sujet, nous vous conseillons toutefois les articles Comment ventiler une salle de bain sans VMC et Comment ventiler une pièce humide sans VMC. Au-delà de l’obligation légale, la vmc constitue un élément de confort et de bien-être au même titre que le puis canadien notamment.
De plus, la consommation électrique de la vmc peut-être abaissée si vous réduisez sa vitesse au cas où vous réalisez en complément la ventilation naturelle. A vous de voir la manière dont vous souhaitez vous organiser pour ventiler efficacement et éviter les infections respiratoires. Pour cela, rien de tel qu’une visite sur notre vmc fonctionnement pour prendre conscience de la complexité d’une ventilation mécanique afin de ventiler efficacement votre logement.
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