À l’époque, les maisons anciennes n’avaient pas toutes les technologies d’aujourd’hui, permettant de rendre un logement bien isolé et sain de toute humidité. En effet, la ventilation se résumait à ouvrir les fenêtres. De nos jours, il est possible d’installer des ventilations combinant la qualité d’air et économie, dans vos projets de rénovation. La VMI est l’une de ses solutions. Nous vous expliquons dans cet article le fonctionnement d’une VMI ainsi que sa consommation au sein de votre logement.
Qu’est-ce qu’une VMI ?
Une VMI, ventilation mécanisée par insufflation, est un mécanisme qui permet de renouveler l’air d’un logement. La VMI sera installée surtout dans les pièces humides telles qu’une salle de bain, un WC, une buanderie, une cuisine, où elle fonctionnera par injection de l’air, à l’inverse d’une VMC (ventilation mécanisée contrôlée) qui elle, évacuera l’air vicié.
En effet, une VMI fera circuler de l’air neuf dans le logement, après avoir filtré celui-ci et le chauffera (à l’aide d’une résistance ou d’une serre solaire) en fonction de la température demandée (entre 15 °C et 18 °C).
Si la ventilation par insufflation est performante dans les logements avec de petites surfaces, il n’en est pas de même pour les maisons à grand volume. En effet, une VMI est conseillée pour des maisons dont le volume ne dépasse pas 500 m3.
Quelle est la différence entre une VMC double flux et une VMI ?
Le choix d’une VMC ou d’une VMI se déterminera dans un premier temps en fonction du projet. En effet, pour une maison des année 30, sans double vitrage, sans isolation des murs, alors une VMI sera tout indiquée ainsi qu’une VMC hygroréglable (ventilation simple flux prenant en compte le taux d’humidité d’une pièce, pour contrôler la ventilation).
Aussi, une VMI est une ventilation permettant d’enlever de l’humidité dans des pièces (cuisine, salle de bains…) alors qu’une VMC sera installée pour assainir, dépolluer avant tout, les pièces.
La différence entre une VMI et une VMC se trouve dans l’installation. En effet, la ventilation par insufflation ne nécessite pas de créer de conduits ou de gros travaux par rapport à l’installation d’une VMC.
Enfin, si installer une VMI est plus simple, elle n’en est pas moins chère. Le prix se situe en moyenne autour de 3 500 euros avec pose par un professionnel.
Comment entretenir une ventilation mécanisée par insufflation ?
Ce système de ventilation comporte des filtres qui font une barrière anti-poussière, qu’il faudra nettoyer tous les mois et changer régulièrement (environ une fois par an) afin d’augmenter la durée de vie de la VMI.
Cependant, l’encrassement du filtre dépendra vraiment de la pollution extérieure, surtout si le logement se trouve en zone urbaine. Il faudra lors peut-être procéder au nettoyage plus souvent.
L’installation d’une ventilation par insufflation ne nécessite pas de travaux aussi lourds que pour la pose d’une VMC. Pour cela, une VMI sera un système parfait dans le cadre d’une rénovation.
Quelle consommation pour une VMI ?
Il n’est pas évidemment de déterminer exactement la consommation d’une VMI, car celle-ci va dépendre de plusieurs facteurs tels que :
- le climat où se trouve le logement pour avoir une idée de la température extérieure constante ;
- la superficie du logement pour déterminer la vitesse de l’insufflation ;
- la température de préchauffage déterminée. Il sera possible de faire entrer dans le logement, de l’air entre 15° et 18°.
Toutefois, il faut savoir que pour fonctionner, une ventilation mécanique par insufflation a besoin d’une résistance électrique, qui elle, consomme de l’électricité. Il y a cependant, une solution permettant de faire ces économies, consistant à associer cette ventilation à un puits canadien ou provençal.
À lire également
