Attention si vous utilisez la clim les portes ouvertes !
Plusieurs arrêtés municipaux viennent de décréter, dans plusieurs villes de France, la fin d’un gaspillage écologique de taille : celui de laisser les magasins climatisés ouvrir grand leurs portes. Le gouvernement français vient donc de généraliser l’interdiction de la climatisation avec les portes ouvertes, en rajoutant également la réduction de la publicité lumineuse. Zoom sur ces nouvelles mesures ! Nous vous invitons aussi à découvrir le reste de nos actualités consacrées à la climatisation.
Le contexte
Depuis le début de l’été, les épisodes caniculaires se sont multipliés, obligeant beaucoup de Français à trouver des moyens efficaces pour se rafraîchir durablement. Dans un contexte d’effort énergétique visant à réduire notre empreinte carbone, certains comportements absurdes au niveau climatique sont pointés du doigts. C’est pour cela que la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, vient d’annoncer l’obligation, pour les magasins climatisés de fermer leurs portes ainsi que la réduction de la publicité lumineuse. Ces mesures visent la réduction du gaspillage énergétique.
La climatisation
Nous l’avions dit en introduction, certaines villes avaient déjà sauté le pas, notamment Lyon et Besançon, en menaçant d’amendes les magasins qui ouvriraient leurs portes malgré le fonctionnement de la climatisation. Avec la généralisation de cette mesure, c’est une amende de 750 euros qui devrait être instaurée pour les commerçants qui ne respecteraient pas cette loi. Toutefois, une vague de pédagogie sera d’abord instaurée car de nombreux magasins estiment qu’une boutique attire davantage de clients si ces derniers n’ont pas à pousser une porte…
Il faut savoir que cette mesure avait initialement été évoquée par la Convention citoyenne pour le climat mais celle-ci n’avait pas encore été concrétisée par un décret gouvernemental.
La publicité lumineuse
Une autre mesure a également été renforcée pour lutter contre le gaspillage énergétique. Il s’agit d’étendre l’interdiction des publicités lumineuses entre 1h et 6h du matin dans toutes les villes. En effet, actuellement, la loi distinguait les agglomérations de plus ou moins 800 000 habitants, avec une interdiction dans celles de moins de 800 000 habitants et un arbitrage par le règlement local de publicité pour les villes plus peuplées.
Malheureuse, malgré cette mesure existante depuis 2013, son non-respect est peu sanctionné. Le futur décret gouvernemental devrait donc harmoniser les règles pour l’ensemble des villes et rendre plus systématique et dissuasif le système de sanctions avec jusqu’à 1500 euros d’amende.
Là encore, cette mesure avait été l’une des actions proposées par la Convention citoyenne. Toutefois, celle-ci avait été beaucoup plus ambitieuse en préconisant l’interdiction pure et simple des écrans vidéo publicitaires dans l’espace public, les transports en commun et dans les points de vente.
Sources : Libération, France Info
