Chauffage : pourquoi et comment opter pour le “Slow Heat” ?
Cet hiver, et plus que jamais en raison de la crise énergétique, les économies d’énergie et de chauffage sont l’une de nos préoccupations principales. Pour cela, beaucoup multiplient les expériences, que ce soit en construisant des chauffages d’appoint en terre cuite ou encore en se chauffant au poêle à pétrole. Mais connaissez-vous la tendance du Slow Heat, c’est-à-dire, ne pas chauffer son logement du tout ? Zoom sur cette initiative de plus en plus répandue. D’autres articles sont à retrouver dans notre rubrique actualités chauffage.
En quoi consiste le Slow Heat ?
Pour comprendre la tendance du Slow Heat, nous vous proposons de suivre le parcours de Denis De Grave, un architecte belge qui n’a pas allumé son chauffage depuis presque un an en créant en parallèle le collectif Slow Heat qui entend proposer aux citoyens des alternatives aux modes de chauffage classique. A travers cette initiative, l’architecte souhaite s’interroger sur la notion même de confort thermique mais également trouver des moyens d’alléger les factures de gaz ou d’électricité.
En plus du chauffage, Denis De Grave rationne également l’eau chaude sanitaire, en abandonnant par exemple les douches systématiques quotidiennes ou en s’interrogeant davantage sur l’utilité de l’eau – et sa facilité d’accès – au quotidien.
Pourquoi vouloir mettre en pratique le Slow Heat ?
Vous l’aurez donc compris, la philosophie du Slow Heat est donc basée sur une réflexion autour de la crise climatique et de notre rapport aux ressources. L’intérêt de ce mode de vie consiste à travailler sur la résilience urbaine en s’attaquant notamment au chauffage dans les logements et la recherche de solutions alternatives pour préserver notre confort thermique sans exploser notre consommation et notre empreinte carbone ! En effet, le but de cette démarche n’est pas de passer un hiver à grelotter sous des couvertures mais bien à utiliser les ressources en pleine conscience pour se reconnecter à la valeur réelle de l’énergie.
L’idée est donc bien de modifier notre rapport au chauffage, ou à l’eau chaude sanitaire abondante, en évitant par exemple de chauffer une pièce de 50 m² alors que nous nous trouvons sur le canapé et qu’un grand besoin en chauffage est donc inutile. Parfois, rajouter simplement une couche de vêtement, un pull ou une couverture, serait bien meilleur pour notre confort thermique !
Le programme met également en avant le choix des activités en fonction des températures. Ainsi, plutôt que de lire un livre le soir lorsque les températures baissent et que notre corps est inactif, pourquoi ne pas s’installer au soleil dans la journée ? Le but serait ainsi de jouer avec les activités pour identifier celles qui nous mettent en mouvement et qui éloignent donc la sensation de froid, en évitant donc de monter le thermostat de notre radiateur !
Source : Futura Sciences
