Le groupe Atlantic va doubler sa production de chauffe-eau

La société Atlantic, originaire de la Roche-sur-Yon, a entamé depuis quelques mois une vaste campagne de modernisation de ses équipements et de ses sites de production, à l’image de l’extension de ses locaux à travers son Plan électronique 2024 qui permettra de produire davantage de composants électroniques. Zoom sur les nouvelles aspirations du leader en matière de confort thermique dans nos maisons, en particulièrement à travers sa production de chauffe-eau. Vous pouvez également retrouver le reste des nos actualités en matière de chauffe-eau sur notre site Conseil.

Les caractéristiques de la marque

Le site historique

Le groupe Atlantic propose de nombreux équipements et solutions pour votre maison, allant des chauffe-eau à la ventilation ainsi qu’au chauffage ou aux pompes à chaleur. Pour conserver sa place de leader, le groupe possède ainsi 13 usines en France et 28 au total dans le monde entier. Comme nous le disions en introduction, l’usine de la Roche-sur-Yon est le site historique du groupe, fondé en 1968.

Dans cette usine, sont principalement fabriqués des radiateurs électriques, des sèche-serviettes ou encore des chauffe-eau électriques et thermodynamiques. Ce site s’étend actuellement sur 93 000 m², avec 55 000 m² de surface construite, et entend s’étendre dans les années à venir pour développer encore davantage son activité. Niveau emploi, le groupe permet également à 880 collaborateurs d’être employé sur ses site (contre 450 en 2000) et de nombreux recrutements sont également prévus pour accompagner le développement du groupe. 

Il faut aussi savoir que les emplois dans le groupe Atlantic se partagent entre la production pure, effectuée en 2×8, et l’assistance client qui permet de solutionner 80 % des questions posées via cette plateforme. En plus du SAV, l’entreprise a également conçu un service chargé d’examiner toutes les pièces renvoyées par les installateurs pour diagnostiquer les origines des pannes ou des dysfonctionnements. Un autre service qualité prend ensuite le relai pour améliorer la fiabilité des produits de la marque afin de proposer toujours davantage d’ergonomie et de fonctionnalités efficientes. C’est la raison pour laquelle Atlantic n’enregistre que 0,2 % taux de panne sur son chauffage électrique et 1 % sur les producteurs d’ECS (eau chaude sanitaire).

Le FabLab : “Tous innovateurs”

Atlantic a également développé un espace “FabLab” pourvu d’imprimantes 3D pour que chaque salarié puisse concrétiser et développer une idée ou un prototype. Plusieurs radiateurs sont ainsi nés de ce processus qui permet donc de tester en grandeur nature un nouveau projet et savoir s’il est viable ou non. C’est par ce biais que la marque a innové en incluant par exemple une enceinte Bluetooth à certains de ses appareils ou encore des Leds qui s’allument grâce à un détecteur de présence. 

L’accent mis sur la production de chauffe-eau

Les données actuelles

L’objectif du groupe Atlantic, à travers la grande transformation de son usine, est clair : passer de 350 000 ballons d’eau chaude produits à l’année (électriques et thermodynamiques confondus) à 600 000 d’ici 3 ans. Pour y arriver, la marque aura investi pas moins de 25 millions d’euros pour étoffer ses deux lignes de production :

• la ligne 1 s’est donc spécialisée sur les modèles simples de chauffe-eau verticaux électriques et offre une capacité de production de 1000 ballons par jour ;
• la ligne 2 vient d’être repensée et rééquipée pour assurer la production des modèles plus complexes comme les chauffe-eau électriques horizontaux et les thermodynamiques.

Cette réorganisation a permis de passer du 3×8 au 2×8, en gardant la possibilité d’une équipe de nuit en cas de fortes demandes ponctuelles. 

L’essor des chauffe-eau thermodynamiques

Avec la hausse des prix sur l’électricité, beaucoup de foyers se tournent désormais vers les chauffe-eau thermodynamiques, dont l’utilisation est reconnue plus économe en énergie. Atlantic estime ainsi que la part de ce type de chauffe-eau représentera 27 % de son marché d’ici 2026. En effet, ces équipements ont le vent en poupe, notamment grâce aux aides et dispositifs de l’État pour la rénovation énergétique, notamment MaPrimeRénov’.

Source : Batirama