Pourquoi et comment choisir une ventilation ?

étude personnalisée

Afin de choisir une ventilation adaptée à votre logement ou votre bâtiment, il est nécessaire de faire un état des lieux des différents produits existants, de leur fonctionnement et de leur prix moyen à leurs modalités d’installation. Nous vous invitons donc aujourd’hui à découvrir l’ensemble de ces éléments et à vous laisser guider par nos experts en ventilation vers le meilleur choix pour vous et vos proches/usagers.

Pour découvrir d’autres univers conseils, retournez sur notre page Accueil. Tous les conseils en chauffage et confort intérieur y sont accessibles.

Quel modèle de ventilation choisir ?

Il existe plusieurs types de VMC (ventilation mécanique contrôlée) sur le marché. Il est donc impossible de ne pas trouver celle qui convient parfaitement aux besoins de votre logement. Il existe trois types de ventilation mécanique contrôlée (VMC), mais tous ne sont pas adaptés à votre bourse et à votre logement :

choisir une ventilation

VMC simple flux auto-réglable : c’est le système de ventilation le plus basique. En garantissant un débit d’air constant, cette VMC est la solution la plus économique actuellement. Efficace, elle garantit un débit d’air constant, à régler une seule fois. Néanmoins, elle est moins adaptée aux régions aux températures rigoureuses. En effet, puisqu’elle amène sans discontinuité de l’air extérieur, la VMC simple flux auto-réglable peut provoquer une perte de chaleur et donc pousser à augmenter la puissance du radiateur ;
VMC simple flux hygroréglable : proche de la VMC simple flux auto-réglable, elles ont la particularité d’adapter leur puissance d’aspiration. Par exemple, si vous êtes en train de prendre une douche, les bouches de la VMC simple flux hygroréglable font s’ouvrir en grand et augmenter leur puissance d’aspiration. Ainsi, le taux d’humidité va se réguler rapidement. Inversement, si vous laissez votre logement vide plusieurs jours, les bouches se mettront en position semi-fermée, afin de limiter le renouvellement d’air et donc, le risque de perte de chaleur. Ce système de ventilation est certes plus cher à l’achat, mais plus économique à l’usage ;
VMC double flux : en optant pour ce système, vous êtes certain d’avoir un réel contrôle des débits d’air, sortants et entrants. En récupérant les calories de l’air impur sortant pour les transmettre à l’air neuf entrant. Ce procédé limite au maximum les déperditions d’énergie causées par le renouvellement d’air.

VMC simple flux

La VMC simple-flux extrait l’air pollué des pièces comme la cuisine, salle de bain ou les WC. L’air frais venant de l’extérieur traverse d’abord les entrées d’air dans les huisseries du séjour et des chambres pour ensuite arriver dans les pièces humides où l’on extrait l’air vicié : salle de bain, Wc, cuisine, buanderie. Ce principe est fiable, mais reste assez limité au vu des autres systèmes de ventilation. Pour tout connaître sur le fonctionnement de votre Vmc, rendez-vous sur notre contenu dédié. Il est spécialement conçu pour vous offrir un aperçu exhaustif de ce que l’on peut trouver en VMC hygroréglable, puits canadien ainsi que les autres modèles de ventilation mécanique. Tous ces conseils prennent également en compte les critères de consommation ou de réglementation pour vous permettre d’assurer une basse consommation avec l’équipement de VMC. Niveau durée de vie, sachez que la longévité des moteurs et ventilateurs d’une VMC simple flux varie selon les marques et les fabricants, mais généralement, on dit que la durée de vie d’une VMC se situe entre 10 et 20 ans.

VMC simple flux hygroréglable

C’est avant tout la solution de ventilation de référence dans le cadre de la RT 2012. Il est possible de la retrouver présente dans la gamme de ventilation mécanique de plusieurs fabricants français. On va notamment retrouver l’Atlantic Hygrocosy pour sa VMC basse consommation, l’Atlantic Duolix ou bien encore l’Unelvent Flexeo en ce qui concerne la VMC hygro.

Pendant les périodes d’inoccupation des pièces, la pollution étant réduite, les besoins d’extraction d’air diminuent. À l’inverse, quand une pièce est occupée, il est nécessaire de renouveler l’air plus régulièrement en fonction du niveau de pollution. Les détecteurs d’humidité placés dans les bouches et les entrées d’air hygroréglables de type B assurent une gestion modulée de l’air entrant et sortant. Dans ce cadre, la question de savoir si une vmc est-elle indispensable ne se pose pas. La réglementation thermique 2012 réaffirme l’obligation d’une vmc hygroréglable ou basse consommation afin d’assurer une ventilation efficace des pièces humides de votre logement. À vous de voir si vous souhaitez plutôt vous orienter vers un système plus écologique comprenant un puits canadien.

Les VMC hygroréglables ont un débit d’air qui varie en fonction du taux d’hygrométrie, ce qui permet de garantir l’évacuation plus rapide d’un air très humide tout en limitant les gaspillages (ventilation adaptée aux besoins).

les VMC hygroréglable de type A fonctionnent par régulation hygrométrique des bouches de reprise. Ces bouches servent à extraire l’air vicié des pièces “polluées” comme la cuisine, la salle de bain ou les WC. Les entrées d’air qui se situent au-dessus des fenêtres doivent être auto réglables. On utilise généralement la VMC hygro A quelle que soit la zone climatique pour des locaux d’habitation chauffés par chauffage gaz, fioul ou bois ou encore les pompes à chaleur et planchers chauffants. Les radiateurs à inertie ou chaleur douce peuvent eux aussi être assemblés avec une vmc de type A ;
les moteurs des VMC hygroréglables de type B sont similaires à ceux des VMC hygro A. Les entrées d’air qui se situent au-dessus des fenêtres doivent être hygroréglables. En outre, les débits des bouches d’extraction d’air sont plus importants en cuisine ainsi que dans les salles d’eau. On utilise généralement la VMC hygro B, quelle que soit la zone climatique, pour les locaux d’habitations chauffés par effet Joules “c’est-à-dire des radiateurs de type convecteurs ou panneaux rayonnants. Ce sont des appareils de chauffage dont l’émetteur fonctionne à très haute température, de l’ordre de 200°C. Pour ceux qui le souhaitent, il est toujours possible de chercher à ventiler sa maison sans VMC. Pour cela, il est nécessaire de préserver les pièces principales d’un taux d’humidité trop important par une adaptation de ses activités.

VMC double flux

Contrairement à un système de VMC simple flux, le double flux ne nécessite pas l’installation d’entrée d’air au-dessus de vos fenêtres. La Ventilation double flux va prendre l’air neuf à l’extérieur, l’épurer grâce à ses filtres haute efficacité, puis l’insuffler dans les pièces de vie de votre logement par le biais de diffuseurs. Cet appareil de ventilation haute performance, comme une VMC traditionnelle, va extraire l’air vicié des pièces “polluées” comme la cuisine, la salle de bain ou les WC. Ces pièces sont “polluées” par les odeurs de cuisson ou encore par l’utilisation d’une baignoire par exemple.

Au centre de la VMC double flux, se trouve un échangeur thermique où ces 2 flux d’air vont se croiser. L’échangeur de la ventilation double flux va ainsi récupérer l’énergie des calories présentes dans l’air vicié puis les restituer dans l’air neuf filtré, et donc dans votre logement. Ainsi, en hiver, lorsque vous chauffez votre logement, l’air insufflé n’aura pas la température de l’air neuf extérieur, mais sera tempéré par la chaleur de l’air extrait. Ce système vous permet ainsi d’économiser jusqu’à 20 % sur votre facture de chauffage.

Zoom sur l’installation d’une VMC double flux

A savoir

Utilisez toujours des gaines isolées préconisées par le constructeur pour garder un maximum de calories jusqu’à l’échangeur de la VMC et étouffer les éventuels bruits engendrés par la circulation de l’air.

l’installation d’une Vmc double flux n’est pas plus complexe à mettre en œuvre qu’une vmc traditionnelle. Il suffit de placer les bouches de reprise qui servent à extraire l’air vicié des pièces “polluées” comme la cuisine, la salle de bain ou les WC ;
les bouches de soufflage ou diffuseur s’installent dans les pièces de vie de votre logement, salon, chambre, bureau, et devront être raccordées au répartiteur avec les gaines isolées prévues à cet effet ;
raccordez par la suite le répartiteur au groupe double flux, les bouches de reprise qui servent à extraire l’air vicié se raccordent directement sur le groupe VMC aux endroits prévus à cet effet (les gaines doivent être positionnées bien à plat, sans vagues qui pourraient engendrer des points de stockage pour la condensation d’eau) ;

Pourquoi installer un système de ventilation ?

Il y a plusieurs dizaines d’années, les habitations n’étaient équipées que de grilles d’aération, placées sur le bas des murs. Ces grilles permettaient d’assurer l’élimination des gaz toxiques comme le dioxyde et monoxyde de carbone, dégagés inévitablement par les cheminées et autres appareils de chauffage. L’air intérieur n’était donc pas complètement renouvelé même en aérant tous les jours. Mais depuis 1982, la réglementation a rendu la présence d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) obligatoire.

L’installation d’un système de ventilation dans son logement permet de s’assurer un air sain. En effet, il est courant de penser, à tort, que l’air intérieur n’est pas pollué. Or, l’air intérieur peut être de 2 à 5 fois plus pollué que l’air extérieur ! La qualité de l’air intérieur est très importante et c’est pour cela que le choix du système de ventilation n’est pas anodin. Il est donc important de savoir où placer la VMC dans sa maison pour éliminer durablement les polluants et autres particules nocives.

La VMC complète donc l’action de la ventilation naturelle que l’on obtient en ouvrant les fenêtres de 5 à 20 minutes, idéalement deux fois par jour. Le but de la ventilation ? Renouveler au maximum l’air intérieur, qui se contamine plus vite que l’on ne le pense ! En alliant ventilation manuelle quotidienne et installation d’une ventilation mécanique contrôlée adaptée à votre logement, l’air de votre intérieur sera sain et sans conséquences néfastes sur votre santé.

Sachez que vous pouvez également vous tourner vers d’autres dispositifs de ventilation, par exemple à travers l’utilisation d’un déshumidificateur, tout aussi efficaces, et qui pourront convenir dans certains types de logements comme dans le cadre d’une rénovation. À ce sujet, nous vous conseillons les articles Comment fonctionne une VMI ? et C’est quoi une VMR ?

Pour finir, abordons quelques instants le traitement de l’air. Vous l’aurez compris, avec l’arrivée du Covid et les préoccupations environnementales de protecteur de l’air ambiant, les dispositifs de traitement de l’air sont de plus en plus plébiscités. Pour cela, les fabricants ont donc travaillé sur le fonctionnement d’une CTA double flux (centrale de traitement de l’air) qui permet de ventiler, filtrer, chauffer et refroidir l’air ambiant. Un véritable atout.

Comment fonctionne un système de VMC ?

Le fonctionnement d’un système de VMC repose principalement sur un bloc extracteur d’air, des gaines d’évacuation reliées aux pièces humides via des bouches et des entrées d’air, souvent placées en hauteur, dans les pièces de vie. Les pièces considérées comme humides sont la salle de bain, la cuisine, les WC et la buanderie. Les pièces de vie sont le salon et les chambres.

Le but d’une ventilation mécanique est de renouveler l’air intérieur avec des débits fixés à l’avance, adaptés aux besoins de votre logement. La ventilation va donc extraire l’air usé et distribuer un air neuf, en continu, afin de profiter d’un air intérieur le plus pur possible. Une fois installé, l’entretien d’une ventilation est indispensable.

Quels éléments composent une VMC ?

choisir une ventilation

Pour savoir comment choisir son système de ventilation intérieure, il est peut être intéressant de comprendre les éléments qui la composent et qu’est-ce que la ventilation.

le groupe d’extraction : appelé également groupe mécanique ou extracteur, il est la base du système de ventilation. C’est lui qui assure le renouvellement de l’air ;
les gaines, raccords, manchons et réducteurs : les gaines sont en PVC ou en alu, d’un diamètre qui peut varier entre 80 mm et 150 mm selon les pièces. Les raccords et les manchons sont indispensables puisqu’ils relient les éléments entre eux pour créer un circuit. Enfin, les réducteurs servent à relier deux éléments qui n’ont pas le même diamètre ;
les bouches d’extraction : elles sont placées en hauteur, dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, WC) et permettent d’éliminer l’excès d’humidité. Elles sont soit autoréglables, soit hygroréglables ;
les grilles d’entrée d’air (VMC simple flux) : ces grilles sont installées dans les encadrements de fenêtres. En forme de rail, elles possèdent un filtre qui empêche les insectes de rentrer et un petit capot extérieur qui évite les infiltrations d’eau ;
pièges à son et filtres : ces options diminuent considérablement le bruit de la VMC.

Le vocabulaire de la VMC

CETIAT : le Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermiques est le laboratoire d’études et d’essais indépendant certifié ISO 9001:2000, réalisant des essais à la demande des industriels ;
dB(A) : unité de puissance acoustique ;
filtration : une filtration fine de l’air assure l’introduction dans votre logement d’un air sain, dépourvu de nombreux polluants (selon la classe du filtre). Les filtres de classe F7 arrêtent 80 à 90% des particules de 0,4µm. D’ailleurs, pour améliorer la qualité de l’air intérieur de votre logement, sachez que vous pouvez aussi opter pour un dispositif de type purificateur d’air. À ce sujet, nous vous conseillons l’article Quel purificateur d’air choisir pour sa maison ? ;
NRA : Nouvelle Réglementation acoustique. Elle fixe les normes à respecter pour protéger les individus contre l’agression sonore. Cette réglementation impose une puissance acoustique maximum de 36 dB(A) en petite vitesse, pour la cuisine.
puits canadien ou puits provençal : technique d’acheminement d’air neuf utilisant l’inertie du sol pour rafraîchir ou préchauffer l’air entrant. Utilisé principalement avec une double flux pour le confort en été ;
RT2012 (Réglementation thermique 2012) : cette réglementation est élaborée en accord avec tous les secteurs du bâtiment. Elle se fixe pour objectif de réduire l’impact environnemental extrêmement important du logement par la mise en place d’une meilleure isolation thermique, phonique… Le cadre légal vise également à réglementer l’ensemble des constructions neuves pour garantir leur inscription dans la transition énergétique et favoriser le développement de bâtiments ou maisons individuelles totalement autonomes et non énergivores ;
W-T-h-C : puissance moyenne pondérée calculée selon la RT2005. Il s’agit de prendre la consommation du ventilateur pendant 22 heures en petite vitesse et 2 heures en grande vitesse pour un système auto réglable ou double flux, puis de ramener cette consommation journalière en consommation horaire (très important lorsque l’on cherche à savoir quel est le coût ventilation.

L’aspiration centralisée

En matière de ventilation, l’aspiration centralisée est un système innovant de nettoyage domestique qui simplifie et améliore l’entretien de votre maison. Contrairement aux aspirateurs traditionnels, le fonctionnement de l’aspiration centralisée repose sur un réseau de conduits dissimulés dans les murs, connectés à une unité centrale (centrale d’aspiration) placée dans un espace comme un garage ou une buanderie. Lorsque vous aspirez la saleté, la poussière et les débris, ils sont aspirés à travers les conduits vers l’unité centrale, éloignant ainsi les nuisances sonores et les particules allergènes de votre espace de vie. Cela rend le nettoyage plus silencieux, plus efficace et plus hygiénique, offrant un environnement plus sain et plus confortable pour toute la famille.